Mon back... quelques liens avec certains d'entre vous ne seraient pas de refus... Histoire de vous lier avec Caradoc, et pour mon perso d'avoir une opportunité de rejoindre vos rangs... ou pas...
Après, ce sera du RP !
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J’ai quitté ma contrée il y a quelques temps déjà. En compagnie de Léonard et de Nicolas, nous allions de régions en régions… Eux, à la recherche de leur pinard philosophal, éternelle quête s’il en est… Et moi… Que cherchais-je au juste ? Peut-être ce que je recherche encore aujourd’hui…
Ce sentiment de liberté que je recherchais alors que mon père me voulait tel un oiseau en cage, jeune femme douce et docile… Oui, je lui donnais le change lorsqu’il était de passage dans la maisonnée, mais dès qu’il avait le dos tourné, je chaussais à nouveau bottes et culottes pour chevaucher, et retrouver François. C’était le fils du maître de chai, et avec lui, j’apprenais l’usage de la rapière. Bien sûr, cela était du domaine du secret. Son père, un ancien mercenaire, lui avait appris les bases du métier des armes, et François me les transmettait. Jamais il ne me donnait du Mademoiselle, comme les autres… et peut-être est-ce pour cela que je me sentais bien avec lui. Son père, parfois, nous racontait ses campagnes, l’esprit de corps qui régnait dans sa compagnie, et je buvais ses paroles.
Lorsque nous avons quitté le domaine, avec Léonard et Nicolas, laissant derrière nous, des cendres des suites d’une autre malencontreuse expérience à la recherche du pinard philosophal, je me jurai de ne plus remettre les pieds en cet endroit… Père m’avait annoncé lors de son dernier passage qu’il m’avait choisi un époux, un vieux comte. Non content de me marier, il fallait que ce soit un sénile et qui plus est, loin de mes terres… Non, il ne serait pas dit que je resterais là, acceptant cela…
Nous avons rejoint la compagnie Caradoc assez rapidement. Mes premiers pas dans la compagnie furent agréables, j’y ai rencontré des guerriers hors pairs, des sergents que j’espère revoir à mes côtés… Oui, les batailles furent rudes parfois, mais sans l’ombre d’une hésitation, je confiais mon dos à mes frères d’armes, transposant ce que le père de François avait pu me narrer… Jusqu’à ce dernier moment…
Il est des scènes qui nous font douter, et, il est vrai, celle-ci fut l’une d’entre elles ! Comment avait-on pu en arriver là ? De camarades soudés, nous voilà à l’aube de la dernière bataille divisés en deux factions. Comment la compagnie a-t-elle pu nier les propos de deux des leurs ?
Cette scène de nos deux camarades allongés, alors que d’autres pillaient allègrement leurs poches…
De cet instant, je me suis dit que les dégâts seraient bien pires qu’une bonne vraie querelle, qu’un échange de coups de poings… Oui, de cet instant, la confiance que j’avais envers tous mes frères d’armes s’est amoindrie.
Cette année encore, à l’aube d’une nouvelle campagne, il est des membres que je sais fiable…